La forêt de Notre Dame

La forêt aurait constitué le point de départ de la naissance de l'ancienne paroisse caudacienne.

Un cours d’eau, le Morbras, aurait favorisé la pénétration du site par les défricheurs, probablement des moines, qui auraient cultivé des parcelles tout en longueur d’où le nom de la commune.

Progressivement, sont élaborées des clairières, où s’installent des familles de paysans, ainsi qu’un lieu de prière (oratoire, ermitage, maisoncelle, chapelle).

 

Par ailleurs, la forêt constituait l’essentiel des ressources de toutes sortes :

– alimentaires : chasse, pêche (dans les étangs et les mares), cueillette (fruits sauvages, miel, champignons,…), élevage (pâture des porcs) ;
– fournitures : bois pour la construction, le chauffage, les outils, les palissades ;
– refuge pour exclus de toutes sortes : serfs en fuite, criminels évadés, ermites, lépreux…

Depuis le Moyen Age, elle est appelée Forêt Notre-Dame parce qu’elle appartenait en grande partie à Notre-Dame de Paris. Cette forêt qui s’étend sur plus de deux mille hectares, est désormais gérée par l’Office National des Forêts.

La partie boisée de La Queue-en-Brie (environ la moitié de sa superficie) porte le nom de Bois des Marmousets.

 

Le château des Marmousets